Publié 01-12-2020
Lorsque l’on se retrouve confronté à des tensions ou impliqué dans un conflit, ou, en l’absence de tout conflit, lorsqu’il s’agit de conclure un accord entre parties qui ont des avis divergents, quelle est la meilleure voie à suivre pour parvenir à une solution aux effets durables ?
À côté des procédures judiciaires, se développent des modes alternatifs de règlement des conflits appelés communément les « MARCs ». Cette abréviation désigne différents mécanismes qui peuvent être mis en œuvre tant à titre préventif qu’en réponse à un conflit, dans un cadre individuel ou collectif. Ils reposent tous sur un accord entre les parties comme mode de résolution du différend, accord susceptible de produire des effets juridiques. Ces mécanismes sont complémentaires et non concurrents à la voie judiciaire.
Citons ainsi la conciliation, la médiation ou l’arbitrage qui ont en commun d’impliquer l’intervention non contraignante d’un tiers neutre et indépendant. D’autres processus se déroulent entre les parties, assistées respectivement de leur conseil : la négociation amiable et le droit collaboratif.
Depuis 2005, le législateur a pris des initiatives afin de les promouvoir et la modification en la matière apportée au mois de juin 2018 entend faire participer les acteurs de justice que sont les avocats, les magistrats et les huissiers de justice à cette promotion : ils doivent informer le justiciable des modes de résolution amiable des litiges.