66 jours séparent la journée de la justice du 20 mars de la date des élections fédérales. 66 jours pour sensibiliser citoyens et politiques à l’importance de la revalorisation de la Justice.
Publié 19-03-2019
66 jours séparent la journée de la justice du 20 mars de la date des élections fédérales. 66 jours pour sensibiliser citoyens et politiques à l’importance de la revalorisation de la Justice.
Publié 19-03-2019
Ce 20 mars, c’est la journée de la justice. Le monde judiciaire se mobilisera et fera entendre sa voix lors de rassemblement devant les palais de Justice de chaque arrondissement.
A 11h30, les audiences seront suspendues et les participants seront invités à se rassembler devant les palais pour y affirmer leur volonté de changement.
Mais ce 20 mars 2019, nous serons également à 66 jours des élections fédérales du 26 mai. La mobilisation ne s’arrêtera donc pas le 20 mars mais cette date sera, au contraire, le point de départ d’une grande campagne pour interpeller les différents partis au sujet de leurs programmes en matière de justice.
“L’état de droit, j’y crois”, tel est le slogan de cette campagne qui vise à placer le refinancement de la justice parmi les priorités du gouvemenent.
Une Justice accessible à tous, ce qui implique la levée des barrages financiers (assouplissement des conditions d’accès à l’aide juridique, tva réduite sur les honoraires d’avocat, d’huissier et de notaire, réduction des frais de procédure), géographiques (proximité des lieux de justice) et procéduraux (simplification des procédures).
Le respect des cadres (magistrats, greffiers et personnel des greffes et parquets) dans toutes les juridictions et tous les parquets du pays.
Une autonomie de gestion du pouvoir judiciaire qui garantisse son indépendance : la fin de la tutelle du pouvoir exécutif sur la Justice, des moyens en suffisance gérés par les autorités judiciaires, sous le contrôle du Parlement et la Cour des comptes.
Des bâtiments judiciaires en bon état, fonctionnels et dignes pour tous : justiciables et personnel.
Un système informatique performant et intégré, qui permette une communication entre les différents acteurs de la justice. Ce système devrait être financé par l’Etat dans un cadre législatif clair.
Un service public conforme aux exigences de l’Etat de droit qui ne réponde pas à la seule logique du chiffre mais qui respecte les droits fondamentaux et vise la qualité.